Le célèbre auteur français spécialisé dans le Japon nous revient avec un tout nouvel ouvrage intitulé tout simplement Seppuku. Une oeuvre qui va tourner autour du suicide, et qui mène le lecteur dans l’histoire d’un jeune franco-allemand au temps de la seconde guerre mondiale, et après, jusqu’à son suicide.
Titre: Seppuku
Langue: Français
Auteur: Richard Collasse
Editions: Seuil
Date de publication: Mai 2015
Résumé
C’est en ce 1er janvier de l’année 1965 que tout commence, ou du moins que tout se termine Emile Monroig, qui va procédé à l’acte solennelle du Seppuku, le suicide rituel à la japonaise, au sein d’un parc dans la grande Tokyo.
Mais cette fin n’est que le début du livre puisque que par la suite un attaché de l’ambassade de France au Japon va recevoir 36 carnets écrits par Emile Monroig. Ces 36 carnets regroupent toute l’histoire d’Emile Monroig, de sa plus tendre enfance dans le Berlin Nazi, à la guerre de Corée qu’il couvrira en tant qu’envoyé spécial de la presse écrite, le tout en passant par le Paris de l’après guerre. Une histoire faite de nombreux soubresauts, qui mènera le personnage dans de nombreux périples.
Mon avis
J’avais découvert Richard Collasse au travers de ses ouvres précédentes: la trace, Saya et L’océan dans la rizière, et à chaque fois j’ai adoré ces lectures. Seppuku n’a pas changé mon point de vue là-dessus, bien au contraire. On y sent une plume qui s’affine de plus en plus, qui sait prendre le lecteur et l’emporter avec lui dans les aventures du héros, tout en donnant l’envie de tourner la page pour en lire plus encore, sans jamais s’arrêter.
Le livre « Seppuku » est prenant et chargé en émotions du début à la fin, il est parfois noir et parfois un peu plus heureux. Il est tellement prenant qu’on a tendance à le dévorer d’un seul trait ou presque, pour savoir ce qui va se passer par la suite.
La seule petite déception pour moi concerne la fin de l’oeuvre, que je trouve tronquée. On aurait voulu en savoir plus sur la décision du personnage de se suicider à la japonaise, au travers d’un Seppuku. On ne voit aucun passage de la vie de cet individu lors de son « long » séjour au Japon, et je trouve cela dommageable, parce que c’est une des parties qui aurait pu avoir une importance forte dans l’histoire. Mais l’oeuvre faisant tout de même 400 pages, peut-être que l’auteur ne voulait pas aller plus loin pour ne pas rendre le livre plus volumineux.
Malgré ce manque, ce vide, à la fin de l’histoire, je recommande de lire Seppuku de Richard Collasse, sa quatrième oeuvre, qui je l’espère ne sera pas la dernière. Vous pouvez retrouver ce livre en cliquant ici.
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