Voici un guide qui vous expliquera tout ce que vous devez savoir pour prendre le taxi au Japon, ainsi que les tarifs des taxis japonais, et leur mode de fonctionnement.
Durant un voyage au Japon, même si ils ont la réputation d’être cher, vous pourriez être amené à prendre un taxi japonais pour vous déplacer. Que ce soit pour aller de l’aéroport à votre hôtel, lorsque vous avez trop de bagages, quand la distance à parcourir est courte, quand vous avez ratez les derniers transports en communs à Tokyo, ou je ne sais quel autre motif, les taxis au Japon peuvent vous rendre un grand service.
Le taxi au Japon, c’est cher ?
C’est l’élément qui va frapper votre esprit lorsque l’on vous parlera des taxis au Japon, le prix élevé. Et oui, ne nous leurrons pas, les taxis japonais sont plus chers que la grande majorité des taxis dans d’autres pays. Pour illustrer cela, la télé japonaise avait menée une étude pour montrer combien de kilomètres il était possible de parcourir avec 1000 Yen (environ 7 euros à l’heure d’aujourd’hui) dans différent pays du monde, et voici le résultat :
– Inde : 87 km
– Thaïlande : 55,4 km
– Mexique : 46,6 km
– Chine : 35,4 km
– Afrique du Sud : 9,7 km
– États-Unis d’Amérique : 8,4 km
– Égypte : 5 km
– Angleterre : 4,7 km
– Japon : 2,9 km
– Hollande : 2 ,7 km
On se rend ainsi vote compte que le Japon est l’un des pays les plus chers en terme de tarifs de taxi.
Sachez, tout d’abord, que dès que vous montez dans un taxi au Japon, le tarif de base est d’environ 700 Yen (selon les villes, car à Okinawa c’est par exemple 500 yen environ) pour une distance de 2 km. Ensuite, il vous faudra payer un supplément de 400 yen environ par kilomètre parcourus. Ceci fera très vitre grimper la note finale.
Mais, malgré cela, prendre le taxi au Japon peut devenir un bon plan pour faire des économies, notamment dans les situations suivantes :
– Lorsque vous voyagez à plusieurs sur une courte distance (par exemple à 4 sur 2 km, le tarif par personne sera de 175 Yen, ce qui peut être moins cher que les transports en communs).
– Lorsque vous avez raté le dernier train la nuit et que vous ne voulez pas payer une nuit d’hôtel. Rentrer en taxi peut revenir moins cher, si la distance est courte (notez que les tarifs de nuit sont majorés de 20%).
– Lorsque vous arrivez tard à l’aéroport de Tokyo et que vous ne voulez pas prendre une chambre d’hôtel sur place, notamment pour l’aéroport de Haneda.
Les taxis japonais : c’est le grand luxe
Alors certes, les taxis japonais sont chers, comme vous pouvez le voir plus haut, mais il est bon de constater aussi la qualité qui va avec, et qui de ce côté-là ne déçoit pas en général. Voici les points dont je parle :
– Propreté du taxi : les taxis japonais sont toujours bien entretenu et propre. Il n’est pas rare de voir le chauffeur nettoyer son véhicule lors de sa pause, et de le faire en minutie et attention.
– Ponctualité : si vous réservez un taxi à l’avance, vous pouvez être assuré qu’il sera là à l’avance, en train de vous attendre.
– Gants blanc et uniforme : les chauffeurs portent tous des gants blancs et un uniforme, certains portent même une casquette de chauffeur. Et leur uniforme est toujours des plus propres.
– Politesse et serviabilité : lorsque vous prenez le taxi, vous avez toujours le droit à une politesse et serviabilité de tous les instants. Les chauffeurs sont toujours au petit soin.
– Pas d’arnaque sur le compteur : contrairement à d’autres pays, ici les chauffeurs n’essayent pas de gonfler la note. Par exemple, si vous commandez un taxi à l’avance, il n’arrivera pas avec un compteur déjà en route, non il attendra que la course commence.
– Dentelle et plastique : chose vraiment intéressante, les sièges des taxis sont couverts de dentelles et de plastique. Le but étant de rendre le tout plus « luxueux » et de rester propre.
– Les portes automatiques : au Japon vous n’ouvrez pas et ne fermez pas les portes d’un taxi (chose à ne jamais faire) car tout est automatisé et contrôlé par le chauffeur lui-même. Il vous suffit juste d’attendre, tout simplement.
Alors oui, les taxis japonais sont chers mais la qualité est au rendez-vous. On peut même en dire qu’au niveau rapport qualité/prix, le trajet peut être intéressant.
Comment prendre le taxi au Japon
Si vous avez décidé de prendre le taxi au Japon, voici quelques éléments qui vous seront utile pour rendre votre déplacement des plus facile, et ne vous inquiétez pas, ce n’est pas très compliqué, même si vous ne parlez pas japonais.
Tout d’abord, sachez que les taxis sont reconnaissables grâce à leur couleur (en général jaune, blanc, vert ou noir), le modèle de la voiture (très souvent une Toyota Crown, même si ce n’est pas toujours le cas) et enfin grâce à l’enseigne lumineuse sur leur toit.
Une fois que vous avez repéré un taxi, il vous faudra identifier clairement si il est disponible ou non. Et ceci est très simple puisqu’il vous faudra regarder vers la partie en bas à droite du pare-brise pour y voir un signe sur lequel sera écrit en Kanji la disponibilité. Si celui-ci indique « 空車» (kusha) en rouge, c’est que le taxi est libre. Si l’enseigne indique « 賃走» (shinso) ou «実車 » (jussha), en vert, c’est que le taxi est prit.
Lorsque vous avez identifié un taxi disponible, mettez-vous simplement en bord de route et levez la main pour l’appeler. Il s’arrêtera et vous ouvrira automatiquement la porte arrière gauche pour que vous puissiez monter. Si vous avez des bagages, il vous ouvrira automatiquement le coffre pour que vous puissiez les déposer, et le chauffeur viendra vous donner un coup de main.
Une fois installé dans le taxi, donnez un maximum d’informations au chauffeur afin que ce dernier puisse se repérer dans les meilleures conditions possible. Au Japon, parfois l’adresse seulement peut ne pas suffire. Je vous recommande d’avoir avec vous, dans la mesure du possible, l’adresse exacte, le nom du bâtiment (au Japon tous les bâtiments ont un nom) mais aussi le numéro de téléphone du lieu où vous voulez vous rendre, car le chauffeur de taxi pourrait vouloir téléphoner pour avoir plus d’indications. Encore mieux, si vous disposez d’un plan avec le lieu pointé, cela pourrait aider à se repérer plus facilement.
Ne vous inquiétez surtout pas si vous ne parlez pas le japonais. Vous n’aurez pas de conversation à faire avec votre chauffeur, juste à lui indiquer, du mieux possible, le lieu où vous voulez vous rendre, tout simplement.
Une fois la course lancée, le chauffeur va enclencher le compteur. Pour les 2 premiers kilomètres, le tarif est d’environ 700 yen (cela dépend des villes) et ensuite vous payerez un supplément de 400 yen environ par kilomètre parcourus. Une fois la course terminée, payez tout simplement votre chauffeur et attendez qu’il vous ouvre la porte pour descendre. Le paiement s’effectue en général uniquement en espèce. Il est possible, dans certains taxis de payer par carte bancaire (ceci est indiqué par un petit logo) mais tous ne prennent pas les cartes étrangères, alors faites-y attention.
Le taxi au Japon : quelques conseils supplémentaires
Voici une liste de choses complémentaires qui pourront vous être utile pour bien prendre un taxi au Japon :
– Si vous ne trouvez pas de taxi sur votre route, rendez-vous à la station de train (les plus grandes seulement) ou l’aéroport le plus proche, vous êtes assurés d’en trouver.
– Vous pouvez réserver un taxi à l’avance en utilisant des services sur Internet, et c’est possible en anglais. Personnellement j’utilise Nihon Kotsu.
– Vous ne pourrez jamais monter à plus de 4 passagers dans un taxi au Japon. Lorsque vous êtes seul ou à 2, montez uniquement à l’arrière. A 3 ou à 4, l’un d’entre vous devra monter à l’avant du taxi.
– Si vous voulez savoir combien pourrait vous coûter votre course en taxi, vous pouvez utiliser le site Taxi Fare Finder qui vous donnera la durée et le coût approximatif.
– Dans les taxis au Japon il est interdit de fumer, donc évitez de le faire.
– Ne laissez jamais de pourboire après une course en taxi, même si vous avez vraiment apprécié celle-ci. Ceci ne se fait pas au Japon et est mal perçu.
Et voila, vous êtes armés pour pouvoir prendre un taxi au Japon dans les meilleures conditions possible. Même si les tarifs sont un peu élevés, c’est une expérience en soit qui vaut le coup, dans la mesure du possible. Personnellement, je l’ai pris quelques fois et j’ai toujours apprécié la qualité du service.
« Même si les tarifs sont un peu élevés » Ils font partis des plus élevés au monde, tu le dis toi-même… je crois que le « un peu » est, sur le coup, superflu 😉
Mais je suis d’accord avec toi, on l’a pris 2 fois pour de courts trajets en groupe de 3 ou 4 et cela n’est pas, alors, hors de prix / prs.
« un peu » c’est pour relativiser 😉
C’est toujours intéressant d’avoir ce genre d’infos. Je ne pensais pas que le taxi là-bas était aussi cherr. En tout cas, je n’en ai pas eu l’impression lors de notre trajet en urgence vers la gare de Kyoto. Peut-être aussi parce qu’il était assez court.
Il n’y a pas le classement de la France pour pouvoir mieux comparer avec le Japon ?
Non je n’ai pas les chiffres de la France 🙁
excellent artcile , celà fais plusieur moi que je consulte ton blog (site ) et figure toi que mon séjour en à été des plus agréable à tokyo ( ton blog y a contribué )
ps: je suis chauffeur de taxi à bruxelles et les clients japonnais chez nous , nous laisse toujours un bon pourboire aussi étrange que celà puisse paraître 🙂
bonne continuation et au plaisir de te lire ou relire 😉
Salut Karim,
content de voir que mon blog t’a aidé pour ton séjour 😉