Loin des grandes villes japonaises, sur la quatrième île du pays, Marie-Edith Laval est allé réaliser le pèlerinage de Shikoku et nous en parle dans son livre intitulé « Comme une feuille de thé à Shikoku – Sur les chemins sacrés du Japon ».
Titre: Comme une feuille de thé à Shikoku
Langue: français
Auteur: Marie-Edith Laval
Editions: Le Passeur Editeur
Date de publication: 13 Mai 2015
Résumé:
C’est dans les pas de Kukai, fondateur du bouddhisme Shingon au Japon, que Marie-Edith Laval va se lancer à l’été 2013, par des températures à en crever le plafond, sur le célèbre tracé du pèlerinage de Shikoku, qui la mènera de temple en temple, pour un total de 88 d’entre eux.
Peu d’étrangers se lancent dans cette aventure de 1200 km environ, et encore beaucoup moins des femmes étrangères. Et pourtant, l’auteure, après avoir déjà réalisé le pèlerinage de Compostelle, va se lancer dans cette aventure, unique en son genre, à l’autre bout du monde. Une « blonde », vêtue comme les traditionnels pèlerins japonais, dans l’une des îles les moins fréquentées du Japon, et marchant seule, ça ne passe pas inaperçu au pays du Soleil-Levant, loin de là. Et c’est, en partie, ceci qui va permettre à Marie-Edith Laval de faire des rencontres fortes lors de sa cinquantaine de jours de marche et de réflexion sur elle-même.
Le tout est raconté avec plaisir, humour, une introspection profonde et loin des clichés sur la marche « tant de kilomètres en tant de jours ». On est plus là dans un récit qui se compte en nombre d’émotions, de rencontres et d’échanges.
Mon avis:
J’adore marcher, tout simplement, et même si au moment où j’écris ces lignes je me remet de mon opération du genou (suite à ma rupture du ligament croisé), la marche à pied tient une part importante dans mes activités. Et grâce à Marie-Edith Laval et son livre, j’ai pu, en partie, faire le pèlerinage de Shikoku à ses côtés, en quelques sortes.
J’ai adoré son livre parce qu’elle sait nous embarquer avec elle dans son aventure, sur un ton léger, loin de toujours être sérieux, mais qui permet tout de même de faire son introspection personnelle et de se questionner sur le sens de sa vie. On entre avec elle dans cette route sacrée au Japon, on la suit, on découvre la difficulté de cette aventure, mais surtout ses richesses aussi bien humaines que naturelles et cela ne nous donnes qu’une seule envie: prendre son sac-à-dos et partir sur ce chemin, faire ces 1200 km à pied et en profiter comme l’auteure.
Elle a cette capacité à nous faire vivre ses émotions avec tellement de simplicité, et cette aventure avec tellement d’envie que lorsque l’on a le livre en main on ne cesse de lire et d’en tourner les pages. Il se lirait presque tout seul et nous fait un peu regretter le fait qu’il n’y ait pas de photo pour illustrer le tout. Mais malgré ce manque, ce récit vaut plus que le détour.
Je vous recommande vivement cette lecture pour sa qualité et aussi pour le fait que ce soit une aventure extraordinaire vécue par une femme qui sait nous faire partager ses émotions au quotidien, au fil des pages. Vous pouvez retrouver « Comme une feuille de thé à Shikoku » en cliquant ici..
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Japon + expérience cool faite d’anecdotes et de rencontres = c’est sûr qu’à la fin j’aurai envie de le faire ce pèlerinage!
Alors bonne lecture à toi, et qui sait, bon pèlerinage 🙂
Salut Aala, je souhaite faire un tronçon de 6 jours sur ce pèlerinage à Shikoku. A la lecture de ton site, je crois que tu connais bien les randos au Japon. Que peux tu me conseiller ?
Bonjour,
oui un tronçon de 6 jours est possible et je te recommande de faire celui du début en partant du temple numéro 1 partant dans la préfecture de Tokushima.