Aujourd’hui je vous propose de découvrir le café des écolières japonaises à Akihabara, Tokyo. Un café où toutes les serveuses sont de véritables lycéennes en uniforme.
Après m’être rendu dans un Maid Cafe à Akihabara et au Nekorobi Cat Cafe à Ikebukuro, me voici donc dans un Schoolgirl Cafe à Akihabara. Tokyo, tout comme l’ensemble du Japon, est connu pour regorger de lieux assez insolites. En voici donc un nouveau.
Un schoolgirl cafe à Akihabara ? Allez pourquoi pas.
Avec mon amie Haruka, nous voulions aller tester un endroit différent afin de continuer à explorer la ville de Tokyo et ce qu’elle a à offrir. Nous nous sommes donc retrouvés dans le quartier d’Akihabara à Tokyo.
Après quelques minutes à marcher, une jeune demoiselle, vraiment très jeune, nous aborde avec un flyer et nous propose de la suivre dans un Schoolgirl Cafe. N’ayant jamais essayé cela, nous décidons de la suivre. En route donc pour un café d’un nouveau genre. Il nous faudra marcher bien 10 minutes dans les ruelles de Akihabara pour arriver dans le lieu dit.
Schoolgirl Cafe, est-ce bien légal ?
Une fois à l’intérieur de ce Schoolgirl Cafe, ce qui nous saute immédiatement aux yeux c’est la jeunesse des serveuses et l’absence d’adulte. Hum ? Bizarre tout cela n’est-ce pas.
Nous demandons donc à notre jeune serveuse son âge et elle nous répond qu’elle a 16 ans. Wouah le choc. Nous demandons donc plus d’explications sur le concept et elle nous dit qu’il s’agit d’un café où toutes les serveuses sont de véritables lycéennes âgées de 16 et 17 ans.
Nous nous asseyons,commandons à boire et nous constatons que ces jeunes demoiselles servent de l’alcool. Là une interrogation nous vient donc à l’esprit : vu leur jeune âge, ont-elles vraiment le droit de manipuler l’alcool ? Cet endroit ne semble pas très légal en soit. Après 20 minutes, nous apercevons enfin une adulte, cachée derrière un rideau, dans la cuisine.
Nous engageons la conversation avec notre jeune serveuse et lui demandons pourquoi elle travaillait dans cet endroit. Et quelle ne fût pas ma surprise lorsque j’entendis sa réponse. Elle nous à alors expliqué qu’elle travaillait là-bas car elle pouvait porter un uniforme d’écolière qui était très KAWAII (mignon). Elle y travaillait uniquement pour la tenue.
Après quelques minutes, nous apprenions aussi qu’il s’agissait là de son premier jour de travail sur place. Cela se sentait dans son innocence, dans ses gestes et son stress assez visible».
Un endroit pour pervers ce Schoolgirl Cafe à Akihabara ?
Ce Schoolgirl Cafe à Akihabara n’était pas très plein en terme de clients, seulement 6 étaient présent (plus mon amie et moi). Mais ce qui était marquant, et qui ne m’étonnait pas, c’était que la clientèle était exclusivement masculine, et que ces derniers étaient plutôt jeune (dans la vingtaine).
Les regards qu’ils jetaient aux serveuses et la façon dont ils leur parlaient pouvaient être choquants pour certaines personnes. Je pense notamment à l’un de ces clients qui disait à notre jeune serveuse, dont c’était le premier jour de travail :
« Tu sais qu’à cause de toi nous risquons des problèmes. Si la police vient ici, tu es mineure et nous majeur, on peut se faire arrêter à cause de toi !!! ».
J’en ai entendu des phrases bêtes dans ma vie, mais là c’était un comble. En quoi ce fût la faute de la jeune demoiselle si ce « pervers » (après tout il s’agissait bien là d’un pervers, sinon pourquoi serait-il là-bas) était venu dans ce café ? En quoi ce serait la faute de la jeune serveuse si des propriétaires peu scrupuleux peuvent ouvrir des endroits de ce genre et y embaucher de jeunes demoiselles pour y gagner de l’argent facile ? Bref, laissons tomber ces gens et tentons de profiter un peu de cet endroit et de son « originalité ».
Schoolgirl Cafe à Akihabara : une expérience tout de même sympathique
L’expérience, hors le fait que les serveuses furent très jeunes, était plutôt agréable. Nous avons pu boire et discuter dans une atmosphère plutôt détendue. Le prix, toutefois, reste assez exorbitant, puisqu’il faut payer un ticket de présence en fonction de la durée que l’on reste sur place, auquel il faut ajouter les consommations.
Enfin, il faut aussi payer pour pouvoir prendre des photos, comme dans tous les cafés de ce genre. Le coût était de 500 Yen par photo et par Schoolgirl présente dessus. Il était interdit de prendre une photo avec son propre appareil photo.
Les serveuses étaient vraiment sympathiques et toujours souriantes et le service de qualité, malgré leur jeune âge. Après une heure sur place, nous avons quitté le lieu, après nous être acquittés de notre note. C’est promis je ne retournerais plus dans ce café car il ne correspond pas à mes valeurs. Je refuse de cautionner l’exploitation abusive de jeunes demoiselles pour l’appât du gain.
la culture est très différente a ce niveau, leur jeunesse n’aura du choquer que vous c’est très courant de trouver des maid kisa ou autre kisa avec des serveuse mineur (rappelons qu’ils sont mineur jusque 20ans la-bas)
elle ne font que servir, c’est pas comme si elle se prostituaient de toute façon, c’est là pour le côté a thème et « mignon », et sachez que la clientèle est loin d’être exclusivement masculine, il est plus que courant d’y voir des femmes, principalement a celui de akihabara !
Bonjour Oreda et merci pour ton message.
Je suis déjà allé dans un Maid Cafe, et ce à plusieurs reprises. Mais là, la différence, réside dans le fait que le concept est exclusivement basé sur des filles de 16 & 17 ans, contrairement au Maid Kissa où l’on peut avoir une fourchette oscillant entre 17 et 22 ans en général.
Ce qui m’a choqué ce n’est pas tant l’âge, mais bien l’innocence de ces jeunes filles, encore enfant dans leurs têtes.
Je sais qu’elles ne font que servir, et heureusement (quoi que dans les rues d’Akihabara il est très courant de se faire accoster par des filles tout aussi jeunes et proposant des massages en tenues d’infirmière, d’écolière, de soubrette … même si elles aussi ne font que « servir »).
Je me doute que c’est le côté Kawaii (mignon) qui est mis en évidence dans ces lieux, notamment relié à l’univers des mangas. Mais cela n’empêche pas que nous avons là des filles de 16 et 17 ans servant de l’alcool. L’alcool étant prohibé au Japon jusqu’à l’âge de 20 ans, cela ne te choque-t-il pas?
En ce qui concerne la clientèle, je parle d’une clientèle masculine au café où je suis allé, au moment où j’y suis allé. Lorsque je suis allé au Maid Kissa il y avait toujours une ou deux filles, mais là il n’y avait que des hommes.
Merci pour votre réponse rapide.
Et bien si elles servaient dans un bar douteux, mais la c’est une ambiance en général « bon enfant » (sans jeu de mot), le cas du râleur était un cas assez isolé, je n’ai pour ma part jamais rencontré se genre de personne désagréable dans un kisa quel qu’il soit.
Pour les « massages », sur akihabara il y a devrait salon de massage a thème, et des salons qui en fait sont là en guise de couverture, qui sont en fait des lieu lier a la prostitution, on ma dit que certain sur akiba était lier a ca, mais c’est généralement de vrais salon de se côté, il faut s éloigner un peu pour vraiment tomber dans la prostitution je pense.
mais le fétichisme de la jeunesse est plutôt courant au japon, sa peu sembler bizarre au début, mais c’est comme ca depuis des siecle, c’est pas près de changer, c’est dans leur culture faut faire avec si on vis la bas, mais c’est rarement malsain, généralement sa tourne sur le moe/kawaii
Il faut vraiment se tourner vers l’anjou kansai (désolé si j’écorche le mot, je suis plus certain du mot) pour vraiment tomber dans des fait plus graves.
Re-bonsoir Oreda,
De rien pour la réponse. Je fais de mon mieux pour répondre le plus rapidement possible, et de plus je veux répondre à chaque personne qui prend le temps d’écrire, c’est le minimum que je puisse faire.
Je suis assez d’accord avec toi sur ce que tu dis.
Après c’est clair que le café où je suis allé était un cas isolé. Dans l’ensemble, et comme tu peux le lire dans mon article sur le Maid Kissa où j’ai célébré mon anniversaire, l’ambiance est vraiment très fun, très drôle et très bon enfant comme tu le dis si bien.
Je sais que c’est leur culture et je le respecte tout à fait. Mais j’étais choqué de voir l’innocence de la jeune fille contre la « perversité » du client qui osait lui reprocher de travailler là-bas. C’est vraiment le fait qui m’a le plus marqué et qui m’a énormément dérangé. La jeune fille était toute timide et ne savais que répondre, alors en profitais et je trouve cela assez malsain.
Mais comme tu le dis si bien, ce genre de cas est très rare. Après personnellement, ce café là, je ne désire plus y retourner car on y sent clairement une atmosphère ou les patrons veulent tout simplement monétiser le fantasme de ses clients à outrances, en abandonnant carrément les jeunes filles au bon vouloir des clients. Dans les autres Kissa où je me suis rendu, ce n’était jamais la même chose, et heureusement.
En ce qui concerne les salons de massage, il semblerait qu’il y en ai des dizaines sur Akihabara, après je ne peux pas te dire lesquels sont reliés aux réseaux de prostitutions ou pas, car je n’y suis jamais allé.
Enfin, les Japonais, et cela est de notoriété publique, on un rapport au sexe qui est bien différent du notre et qu’il faut respecter (comme tu le dis si bien). D’ailleurs j’ai lu un livre très intéressant (et j’en publierais ma critique très prochainement) qui s’appelle « Sex and the Japanese » et qui permet de comprendre ces différences, que beaucoup interprète mal (notamment en pensant que les Japonaises sont soumises ou bien encore des filles facile, ce qui n’est pas le cas).
En tout cas merci beaucoup pour tes commentaires, cela fait toujours plaisir de pouvoir débattre et lire les opinions de chacun, car après tout, personne n’a la science infuse.
Et bien je n’ai jamais mit les pied snon plus dans ces salons de massage, et j’avoue n’en avoir aperçu que un seul sur akihabara (un salon de massage pour les fétichistes des « knee socks »
Pourtant j’ai passé une 20ene de jours sur akihabara, mais akiba est si vaste autant en largeur qu’en auteur que sa ne m’étonne pas d’avoir loupé tout les autres, par contre sur Osaka, j’en est vu a la pelles, des rue remplie, et la aucun doute, c’était lié a la prostitution, il y avait un yakuza au cm²
Pour la personne désagréable, j’avoue ne pas en avoir rencontré beaucoup en vrais, mais quand je vois certain commentaire sur des 2CH, je ne suis pas étonnée que certain soit comme cela en vrais également, c’est dommage mais même les japonais ne sont pas tous des bisounours ultra polis.
J’attend ta critique avec impatience, j’avais déjà vu le bouquin en vente sur amazone mais jamais lu.
Ah je ne suis jamais allé à Osaka encore, il faudra que j’aille y faire un tour. On m’a dit que c’était une ville totalement différente de Tokyo, notamment au niveau des mentalités.
En ce qui concerne le livre, c’est vraiment une des lectures que je recommande car il est facile à lire et surtout bien expliqué, donc permet de mieux appréhender ce rapport entre les Japonais et le Sexe.
Personnellement j’ai passé une semaine a Osaka, et même si sa peu sembler cruel, je me suis pas mal ennuyer cette semaine la.
la cuisine était moins « a ma convenance » (des champignon dans un paquet de truc, et j’aime pas les champignons)
Le seul truc qui était mieux qu’a tokyo c’était les gens, beaucoup plus ouvert et sympathique, j’ai d’ailleurs plus parlé avec des inconnus sur osaka en 6jours que sur tokyo en trois semaine, la seul chose dommage donc c’est le manque de chose a faire, j’étais peut-être pas dans la meilleurs partie d’osaka qui sais… en tout cas a mon prochain voyage pas certain que j’y retourne a osaka.
J’ai souvent entendu dire justement que les personnes à Osaka était beaucoup plus ouvertes qu’à Tokyo, beaucoup plus amicales. Après cela reste compréhensible, je pense, du fait que Tokyo soit tout de même une capitale. C’est un peu la même chose en France avec Paris, par exemple.
En tout cas tu semble avoir eu une expérience très enrichissante au Japon, c’est cool.
enrichissante oui, mais je reste je pense un très mauvais touriste, j’ai très peu visité, j’ai pratiquement campé sur akihabara 60% de mon temps (j’habitais a 3minutes a pieds de là) , en dehors de quelque jours par ci par là, je n’ai pas fait grand chose malheureusement, chose que je ratrapperais lors de mon prochain voyage !
Je ne sais pas si il y à réellement de mauvais touriste ou voyageur. Je veux dire par là que chacun voyage comme bon lui semble. Et puis le fait de rester au même endroit sur une période relativement « longue » permet de bien découvrir l’essence du lieu, donc ça à aussi ses avantages.
Effectivement je connais pas mal Akiba du coup, même si j’immagine que ca a changé depuis.
Tu y es allé en quelle année? J’ai pas mal d’amis qui me disent que tous les quartier de Tokyo changent très rapidement. Ils me disent souvent qu’un an après ils peuvent découvrir pas mal de nouvelles choses dans un quartier qu’ils connaissaient pour tant très bien.
Comment peux-tu prétendre « refuser de cautionner l’exploitation abusive de jeunes demoiselles » et, en même temps, payer 500 yen pour se prendre en photo avec une de ces demoiselles ?
De plus, cette jeune fille est-elle au courant que tu exposes cette photo sur le net ?
Je ne cautionne pas cela et j’assume pleinement. Maintenant, j’y suis allé dans un cadre purement « professionnel » afin de couvrir cela pour mon blog. J’ai expérimenté pleinement le lieu sans partir dans la perversité et les phantasmes de certains consommateurs sur place. De plus, la jeune demoiselle était agréable en terme de service et c’était son premier jour sur place.
En ce qui concerne la photo, elle en est pleinement informée. JE NE PUBLIE JAMAIS DE PHOTOS SANS AUTORISATION DE LA PERSONNE. Elle m’a bien stipulée qu’une fois payée elle pouvait être utilisée et je lui ai donné l’adresse de ce blog.
Ça existe vraiment ces truc la. Il sont pas nette ces japonnais mdrrr.
Je dirais « chacun son délire » haha