Direction un restaurant Tunisien à Tokyo. Après avoir eu la chance de découvrir beaucoup de spécialités japonaises depuis près de 2 mois, j’ai décidé de faire découvrir les spécialités Tunisienne à 2 amies.
2 mois déjà, wouah ça passe vite
Voilà maintenant près de 2 mois que je suis arrivé au Japon. Et oui le temps passe très vite (trop vite ???). En 2 mois j’en ai découvert des choses (jetez un œil à l’ensemble de mon blog Un Gaijin au Japon, pour vous en rendre compte). Ce soir, j’avais donc décidé de faire découvrir une partie de ma culture à 2 amies. On m’a tellement fait goûter de bonnes choses à manger que je voulais offrir quelque chose en retour. J’ai donc proposé à mes amies Saori et Azusa d’aller dans un restaurant Tunisien (et oui je suis d’origine Tunisienne). Direction Harajuku à Tokyo, et plus précisément l’Hannibal Restaurant. Le but de cette soirée était de faire découvrir les spécialités tunisiennes à mes amies Japonaises.
Soirée à l’Hannibal Restaurant à Harajuku – Tokyo
Quelques jours avant le repas j’avais réservé par téléphone. Heureusement le propriétaire du restaurant est tunisien d’origine. Il parle donc l’Arabe Ttunisien (tout comme moi), le français, l’anglais et le japonais. La réservation était donc assez facile.
Le soir même, nous nous sommes retrouvés à la station Harajuku avec mes 2 amies. Nous nous sommes ensuite dirigés vers ce restaurant aux couleurs bleues et blanches typiques de la Tunisie.
Une fois à l’intérieur, un décor 100% tunisien nous à accueillit. Pour une fois je me sentais presque à la maison. Le propriétaire nous as reçu avec des grands sourire, accolades et gestes. Nous avons été installés et puis servis. Comme je parlais tunisien l’ambiance a été encore plus joyeuse, le patron nous servant quelques extra en cadeau. De la brick au thé à la menthe, en passant par la salade, le couscous et la shorba, tout y est passé (et puis pour une fois je pouvais enfin manger Halal à Tokyo). J’avais justement commandé un repas varié afin que nous puissions tout essayer.
La soirée fut amicale, nous avons bien rigolé, bien discuté (je parlais essentiellement en Anglais, Français et Arabe tout en essayant de parler un peu Japonais de temps à autre, je ne vous explique même pas la situation). Pour clôturer le tout nous avons même eu le droit à une shisha à la pomme, que Saori et Azusa n’avaient d’ailleurs jamais essayé au préalable. C’était un véritable moment de rigolade que de les voir essayer de fumer sur cet accessoire typiquement oriental.
Et puis, il était temps de partir. C’est là que les choses se sont, je dirais, corsées. L’addition était tout simplement d’un montant de 17000 Yen (environ 150 euros). J’avais oublié que je n’étais plus en Tunisie mais bel et bien au Japon, et que les prix n’étaient plus les mêmes. Mais bon quand on aime on ne compte pas, n’est-ce pas ?