Aujourd’hui, je vous propose de découvrir le manga « le sommet des dieux » de Jiro Taniguchi.
Le Sommet des dieux est un manga de Jiro Taniguchi, l’un des mangaka les plus apprécié en France. Il s’agit en fait de l’adaptation du roman du même nom écrit par Baku Yumemakura, un autre auteur japonais. Déjà lauréat du prix du meilleur scénario au Festival d’Angoulème 2003 pour Quartier lointain, Jiro Taniguchi a reçu le prix du dessin du même festival en 2005 pour Le sommet des dieux et ses fabuleux paysages des montagnes du Japon et du Népal. Mais Le sommet des dieux, ce n’est pas que des beaux dessins, c’est aussi une magnifiques histoire d’hommes.
L’histoire du sommet des dieux
Népal. Dans une petite boutique de Kathmandou, Fukamachi, photographe japonais, tombe sur un vieil appareil photo qui pourrait bien être celui du célèbre alpiniste George Mallory, disparu en 1924 en pleine ascension de l’Everest, sans que l’on puisse savoir si lui et son compagnon de cordée étaient parvenus au sommet. Ont-ils eu un accident à l’aller ou au retour ? Les photos présentes dans cet appareil pourraient changer l’histoire de l’alpinisme!
Si Jiro Tanuguchi est l’un des mangaka les plus acclamés en France, ce n’est pas pour rien. Il sait aborder la psychologie humaine de façon particulièrement fine et intelligente, sans jamais oublier d’accorder une grande part à l’émotion. Dans Le sommet des dieux, les personnages principaux, Fukamashi et Habu, ont chacun été marqués par des évènements difficiles qui guident leurs choix et leurs vies. Pour des raisons différentes, ils se retrouvent obsédés par la montagne, et lorsque leurs chemins se croiseront, leurs vies en seront changées à jamais. En seulement deux ou trois planches, parfois même avec une seule image, Tanigushi arrive à insuffler une émotion très importante à son histoire. Même lorsqu’il décrit le passé de Fukamachi, alors même qu’on est par encore trop attaché au personnage, il arrive à faire passer les émotions ressenties par celui-ci, la souffrance qu’il ressent dans sa relation avec une femme. Avec le personnage d’Habu, ce seront plusieurs séquences qui marqueront par leur puissance émotionnelle.
Dans le sommet des dieux, Jiro Taniguchi confronte ses personnages à des obstacles terribles qui façonneront leurs vies et leurs personnalités. L’un d’eux est la montagne. A la foi passion folle et danger mortelle, elle guidera les décisions des deux personnages sur les sommets du Japon au Népal, au détriment de leurs vies privées. Les amoureux de montagne, randonnées et alpinisme auront certainement tous envie de prendre un backpack et se mettre en route vers le sommet le plus proche, ou pourquoi pas, l’Everest !
Les dessins en noir et blanc de Taniguchi sont magnifiques. Les émotions des personnages, souvent mises en avant par des gros plans, sont parfaitement claires. Surtout, sa retranscription de la montagne est incroyablement puissante. Parfois magnifique à travers des paysages et sommets incroyables, elle apparait également extrêmement dangereuse dans les moments les plus angoissants.
Le sommet des dieux est un manga à lire absolument, que l’on soit fan de montagne, du Japon ou non… A travers une histoire associant aventure, suspense et émotion, Jiro Taniguchi signe une œuvre poétique inoubliable.
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Excellent manga en effet.. Ps les liens avec balise iframe sont bloqués par les anti-pub et du coup ne sont pas visibles (lien vers amazon). Perso, je n’en met plus sur mon site, je ne met que des images..
Salut Mat,
je compte le lire prochainement, mon ami m’en a parlé hier 🙂
Pour ce qui est du lien, merci pour l’information. Je pense que je vais le laisser ainsi. Ceux qui ne veulent pas de pubs ne seront pas ainsi pollué par des images et des liens. Et puis en soit ce n’est pas réellement une pub 🙂 En tout cas merci pour l’info 😉
Merci de faire connaitre Jiro Taniguchi.
J’ai lu quelques mangas de lui : Quartier Lointain, Le Journal de mon père, Les années douces, ….
Des mangas très émouvant où le temps s’écoule doucement, se savoure, …
J’aime beaucoup : le dessin est sobre mais l’émotion très forte et les thèmes traités sont plus matures.
Je vais aller poster un commentaire sur le blog du coup … il parlent de quartier lointain
Il va vraiment falloir que je me mette à la lecture de manga. J’ai l’impression d’être en retard LOL.
Mon ami m’en a parlé hier et j’avoue que je suis assez intrigué…
Il y en a pour tous les gouts !
J’ai commencé comme 1er manga par le Cercle du Suicide : une descente dans l’enfer (vraiment) des « lycéennes » japonaises avec une pointe de fantastique
Sinon les Naoki Urasawa sont très bien (plus fantastique).
Et j’ai trouvé aussi Solanin de Inio Asano. Très émouvant aussi avec le même rythme que Taniguichi
Bref des mangas pas vraiment « one piece » et autres.
C’est ça qui est bien …. il y en a pour tous les gouts (ma fille en lit aussi : Black Butler, Fruit Basket, …).
PS : Tu lis les commentaires de ton blog à 7h00 du mat avant d’aller bosser ?
Oui c’est clair qu’il y en à vraiment pour tous les goûts et c’est tant mieux. Au Japon, quand tu vas dans les magasins, cela peut te donner un mal de tête quand parce que tu ne sais par où commencer lorsque tu n’y connais rien comme moi 😉
Pour les commentaires, je les lis à tous moment de la journée, dès que j’y ai accès 🙂
J’aime beaucoup les mangas de Taniguchi que j’ai découvert à la médiathèque du CE de mon entreprise.
Je t’avouerais que j’étais un peu sceptique au début (je ne suis pas fan de manga) mais ça n’a rien à voir avec les manga traditionnel.
Les sentiments prennent une place importante, je ne peux que te dire de foncer et les lire Aala.
Bon bah je n’ai plus le choix alors, je vais me lancer 🙂